POP CULTURE Destiny, gifle visuelle

Destiny, gifle visuelle

Commentaires (0) POP CULTURE Alexandre Jeanpetit

Destiny_MAD

Graphiquement époustouflant, Destiny fait une entrée en lice remarquable, lançant pour de bon la « next-gen » dans le grand bain.

Il est très difficile de ne pas céder au charme de Destiny. Pur rejeton de la science-fiction, produit du travail du studio Bungie (à qui l’on doit la licence culte Halo), le jeu impressionne dès les premières images. Si nos premiers pas sur la vieille planète Terre ont de quoi ravir, ceux sur la Lune sont stupéfiants. Du sol de l’astre lunaire à la galaxie qui s’étend au dessus de nous, on se sent soudain ridiculement petit. Une impression qui ne nous quittera pas tout au long de notre exploration consciencieuse (il est possible de récolter des ressources pour améliorer ses armes et de revenir à loisir pour progresser en niveau) des 4 planètes principales mises peu à peu à notre disposition (la Terre, la Lune, Vénus et Mars).

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Graphiquement, c’est éblouissant – DR

Face à de telles dispositions graphiques, on s’attend fébrilement à une épopée digne des plus grandes sagas du genre. Mais c’est non sans une certaine déception que l’on découvre un jeu d’une grande simplicité (pour ne pas dire faiblesse) scénaristique. Pour la faire courte, vous êtes un gardien, réveillé d’entre les morts par votre Ghost (doublé en VO par Peter Dinklage/Tyrion Lannyster) et lancé à corps perdu dans un combat contre les forces du mal pour préserver l’humanité et sauver la planète Mars. Rien que ça. Bien que les combats gagnent en intensité au fil de votre progression, l’intérêt de l’histoire ne décolle jamais réellement, laissant à sa conclusion un petit arrière goût de déception. Au rang des déceptions, on releva aussi la durée des temps de chargement, pas scandaleuse mais tout de même indigne de cette génération de consoles. Une moindre peine, tant le reste du jeu en vaut la chandelle.

Destiny a en effet plus d’une corde à son arc et l’une d’entre elles réside dans sa géniale bande son. Aux musiques épiques et entraînantes répondent des bruitages impeccables. Mention spéciale à votre véhicule de déplacement, qui rappellera aux plus observateurs le Pod-Racer d’Anakin Skywalker dans Star Wars Episode I. Petit plaisir.

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Une IA peu futée mais extrêmement agressive – DR

Un autre intérêt réside dans l’interactivité du titre. Destiny est en effet un FPS basé sur la coopération en ligne, ce qui permet à plusieurs joueurs de partager la même partie, et donc de s’entraider occasionnellement (la campagne solo est également jouable en coop). Cela vous sera utile pour triompher d’une IA certes peu maligne mais qui compense par une agressivité de groupe dévastatrice. LA difficulté allant crescendo, l’entraide deviendra primordiale même si les plus solitaires pourront boucler la campagne. Il est également difficile de refaire certaines missions en augmentant la difficulté pour s’ajuster à votre niveau et donc d’augmenter le challenge. Pour compléter le tableau, un mode multi est disponible, tout ce qu’il y a de plus classique. Au passage, d’aucuns s’indigneront de l’obligation d’être connecté à Internet pour pouvoir jouer au jeu, même en mode solo. Et ils auront bien raison. Mais c’est un autre débat.

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A deux, c’est mieux – DR

Vous l’aurez compris, pour profiter pleinement de Destiny, il faut se laisser embarquer et se plonger pleinement dans son exceptionnelle ambiance. Un jeu qui promet au joueur, pour une quinzaine d’heure environ, une splendide expérience visuelle au coeur de notre galaxie. En attendant peut être une suite, dont on espère déjà qu’elle surpassera son aînée. Graphiquement, cela va sans dire. Scénaristiquement, ce sera indispensable, pour le bien de la licence.

Quentin Buchberger

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