Avec tous les articles et photos que vous voyez passer sur Men are Delicious à propos du trail running, il est maintenant évident que vous n’avez plus qu’une idée en tête : aller courir dans les montagnes tel un chamois et admirer tous ces paysages plus beaux les uns que les autres. Du coup, vous vous demandez comment vous y prendre, parce que votre spécialité aujourd’hui c’est la route et que, oui, ce n’est pas tout à fait la même chose. Voici donc 8 conseils pour une transition réussie.
Alors on vous rassure, ce n’est pas bien compliqué et peut-être moins technique qu’il n’y parait. Passer de la course sur route au trail, c’est plus une question d’état d’esprit finalement. Dans un premier temps, il va falloir voir les choses autrement, changer sa façon d’appréhender ses sorties et s’équiper un peu :
#01. Oublier le chrono
La première chose à faire, c’est d’oublier le chrono et vos temps de référence. En trail, un kilomètre n’en vaut pas un autre. En fonction de la nature du terrain et du dénivelé, on peut mettre beaucoup, beaucoup plus de temps que sur route pour la même distance. Pensez le trail comme une balade et profitez du paysage.
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#02. Changer de chaussures
Au niveau matériel, il faudra aussi faire quelques petits ajustements. Le plus important étant les chaussures. Il faudra impérativement des baskets à crampons avec un maximum d’adhérence pour ne pas glisser dans les descentes et avoir une bonne accroche dans les montées. Les chaussures de trail ont également un bon maintien et sont renforcées au bout pour limiter les chocs dans les cailloux et les racines. Et pour les temps pluvieux ou les courses en hiver, on vous conseille d’avoir des chaussures avec une technologie imperméable et « respirante », comme ici les Colorado II OutDry de Columbia Montrail.
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#03. Y aller progressivement
Ne vous lancez pas tout de suite sur les sentiers de Chamonix. Commencez par des courses « natures ». C’est-à-dire des courses en forêt, avec peu de difficultés techniques et surtout sans dénivelé. Puis ajoutez progressivement du dénivelé, passez ensuite sur des terrains plus accidentés puis rajoutez de la distance. En grillant les étapes, vous risquez de vous « cramer » à la première montée, ce qui pourrait vous dégouter et vous inciter à renoncer. Pour rappel, on est là pour se faire plaisir !
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#04. Faire un travail spécifique « montée / descente »
Dans vos séances d’entrainement, il va falloir intégrer un travail en côte. Sous forme de longue distance pour l’endurance et de fractionné pour l’explosivité. Si vous en faisiez déjà, c’est top, mais là, il faudra clairement augmenter le volume. Il faudra également travailler la descente, chose que l’on ne fait jamais lorsque l’on s’entraine sur route. La descente est très technique et peut être dangereuse, les chutes peuvent s’avérer méchantes. Il ne faut pas négliger cette partie.
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#05. Marchez n’est pas synonyme de défaite
Rassurez-vous, même les plus grands marchent dans les grosses montées. En trail, marcher n’est pas synonyme d’échec ou de renoncement. C’est parfois même une stratégie de course. Il vaut mieux arriver en haut d’une côte prêt à relancer de manière efficace plutôt que d’arriver essoufflé(e) et ne plus pouvoir avancer. Pensez donc à rajouter de la marche rapide à plat et en côtes dans vos séances d’entrainements.
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#06. Apprendre à courir avec un sac à dos
On parle évidement ici d’un sac spécialement étudié pour le trail. C’est-à-dire léger, avec pleins de poches facile d’accès, avec des emplacements pour des gourdes et un bon maintien. C’est indispensable car, entre les affaires obligatoire comme le gobelet, la couverture de survie, le coupe-vent, la frontale (pour certaine course) et la nourriture, il n’est pas possible de faire autrement. Il deviendra vite votre meilleur allié. Alors prenez le temps de bien le choisir, ici il s’agit du Duro 6 de Osprey.
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#07 Utiliser des bâtons
Comme on l’a vu, il va falloir marcher et monter des côtes. S’il y’a un équipement qui peut vous aider ce sont bien les bâtons. Bien utilisés, ils permettent d’économiser jusqu’à 25% d’énergie de vos jambes, ce qui n’est pas négligeable. Mono brin, rétractable ou pliable, c’est une histoire de goût, de ressenti. Il faudra tester pour voir ce qui vous correspond le mieux. Ici les Trail Stick de Leki, légers et peu encombrants.
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#08 Bien tester son matériel à l’entrainement
Et enfin, qu’il s’agisse d’une nouvelle paire de chaussures, d’un sac, de bâtons et même de nourriture il est très important de bien tout tester à l’entrainement. Il n’y a rien de plus désagréable et énervant que d’avoir un sac mal ajusté qui ballote dans tous les sens, des bâtons que l’on arrive pas à ouvrir ou fermer facilement ou encore mal digérer sa nouvelle barre énergétique. Il en va de même pour les vêtements, avoir une tenue adaptée est bien plus agréable, ici des vêtements techniques Odlo. L’idée est d’être prêt et de pouvoir profiter au mieux de la course et des paysages.