Le 17 mars dernier avait lieu l’EcoTrail Paris. Rappelez-vous, je vous avais présenté l’évènement ici. Cette 11e édition, c’était 10 355 inscrits. 10 355 courageux (vous comprendrez vite pourquoi) se sont donc élancés samedi sur les différents parcours : 18 km, 30 km, 45 km et 80 km. Pour ma part, j’ai opté pour le 45km avec 900mD+. Une première fois sur l’EcoTrail, que je ne suis pas prêt d’oublier !
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Avec un départ dans l’ouest parisien depuis le Château de Versailles, nous étions 1832 inscrits sur ce Trail de 45 km mais nous ne seront finalement que 1501 à nous lancer. Peut-être 331 personnes qui ont eu le nez fin quant à la météo à venir… C’est vrai qu’il était annoncé une chute des températures mais personne n’avait imaginé un tel scénario catastrophe ! En effet si vous parlez avec n’importe quel participant, ce qui restera finalement de cette course, ce sont surtout des conditions météorologiques particulièrement difficiles que personne n’avait réellement anticipées.
Concrètement, la course s’est déroulée en 3 phases bien distinctes.
• La première : un départ donné à 10h45 avec un thermomètre qui affiche 7°C. Un peu frais mais gérable. Le ciel est couvert et un brin menaçant. Mais ça, on le savait. La première partie du parcours se fait autour du Château de Versailles. C’est la plus simple : météo clémente, terrain roulant et nous venons de partir donc des coureurs frais et motivés.
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• La deuxième : au bout d’une quinzaine de kilomètres – soit un peu moins de 2h de course – la pluie fait son apparition. Ajoutez à cela un terrain qui commence à devenir très boueux, une perte de quelques degrés et la petite sortie Trail commence à ressembler à un entrainement militaire… C’est sans doute le point faible du parcours : une grosse partie de l’itinéraire est empruntée par toutes les distances, soit un paquet de trailers. De quoi détériorer encore plus le terrain.
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• La troisième : c’est au 25e kilomètre, au niveau du premier ravitaillement, que les choses se sont vraiment corsées. Alors que je profitais de cette pause pour me mettre à l’abri de la pluie sous une tente et me changer (histoire de repartir au sec), quelle ne fût pas ma surprise à la sortie en voyant la neige tomber. Et pas des petits flocons, comme on peut parfois en voir sur Paris. Non, des flocons de compétition ! Denses et épais, comme en station de ski. Environ zéro degré donc au thermomètre, de la neige qui vous fouette le visage, un terrain de plus en plus que boueux, et il reste encore 20 km à faire…
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La neige tombera sans cesse jusqu’à l’arrivée. Sur les 1501 partants, nous serons 1389 à franchir la ligne d’arrivée, avec un taux record d’abandons (112), sans aucun doute dû à la météo. Ce qui devait être pour moi une première course tranquille est devenu un vrai parcours du combattant. Voyons les choses du bon côté, ça m’a permis de travailler le mental. Car, je ne vais pas vous mentir, j’ai pensé plus d’une fois abandonner. Mais, j’ai tenu bon. Je suis finisher !
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Bravo !!! ça avait l’air juste horrible…enfin, la boue, pas la neige !
Merci, c’est vrai que ce qui a été plus plus pénible c’est la boue, pas la neige. On est d’accord.